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Accusé d’exhibitionnisme
Convoqué au commissariat sans en connaître les raisons, un retraité, ancien assesseur au tribunal pour enfants a été placé en garde à vue. Soupçonné d’exhibitionnisme, suite aux accusations d’une gamine de 13 ans sans doute en mal de reconnaissance, il s’est retrouvé abusivement enfermé dans une geôle minuscule et immonde, une journée entière, à être humilié par des policiers inconséquents et sans doute en mal de prendre du galon.Selon les dires de la gentille fabulatrice, elle vendait des tickets de tombola au porte-à-porte, quand l’homme s’était montré nu à travers sa porte d’entrée lorsqu’elle avait sonné. Ce qui, après vérifications, s’avéra être une invention de toutes pièces : personne n’avait vu la gamine dans cette rue ce jour-là, elle n’avait donc sonné chez personne, et personne n’avait vu l’ombre d’un ticket de tombola.
Au final, elle avoua ne pas reconnaître l’homme que ses déclarations avaient fait mettre en garde à vue sans que les policiers n’eurent procédé aux toutes indispensables premières vérifications.
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Ce fait divers, pour lequel un peu de buvard aurait été bienvenu, m’a inspiré la petite histoire stupide que voilà:
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Un attentat à la pudeur
— Ah, ma chère amie… j’en suis encore toute scandalisée ! Figurez-vous, c’est dégoûtant, il y a un exhibitionniste dans l’immeuble en face. Regardez donc.
— Je regarde, je regarde, mais je ne vois rien.
— Mais si… Montez donc sur l’escabeau.
— Ça y est ! Mais de loin, comme ça, on ne voit quand même pas grand chose.
— Comme ça, oui, mais avec mes jumelles, on voit tout, et c’est pas joli joli. On ne peut tout de même pas laisser faire ça. Surtout avec mes petits filles qui viennent le week-end.
— Vous avez bien raison. Vous devriez porter plainte pour attentat à la pudeur…
Conclusion et morale
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Un autre type d’attentats à la pudeur
Exhiber sa nudité est certes un attentat à la pudeur (avec les éventuels dégâts qu’il peut entraîner), mais il est d’autres manquements à la pudeur si violents que, comparés à l’exhibitionnisme sexuel, ce dernier apparaît comme ayant autant d’importance que de la roupie de sansonnet.
Il en est ainsi de ceux qui profitent de privilèges et affichent sans pudeur cadeaux fiscaux, salaires délirants, stock-options, retraites chapeau, parachutes dorés et distribution des prix où Machin ou Machine se voit nommé(e) par ses petits copains –donnant-donnant– au conseil d’administration d’une grande entreprise où sa seule (éventuelle) présence (souvent inutile) lui permettra d’empocher quelque pactole. Le beurre et l’argent du beurre, sans gêne ni honte.
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Tu en penses quoi, ma Bibiche, toi dont la récente nomination à un de ces conseils va te permettre d’adoucir l’âpre goût des épinards qu’une petite retraite te permettait tout juste de t’acheter ? Elle était contente, elle allait pouvoir faire dreling dreling avec ses petits sous dans sa petite tirelire ?
Tu en penses quoi, mon Coco, toi dont l’encore récent accès à un poste de responsabilité t’a fait multiplier par 2 tes émoluments minables ?
Tu en dis quoi, mon Titi, toi qui mets sur la paille plus d’un millier de salariés et saute de l’avion (mis à feu et à sac avec ton concours actif) fourbi d’un parachute doré si lourd que ceux que tu as mis sur le carreau souhaitent de tout cœur que tu t’écrases ?
Et toi ma Lolo, qui –quelle témérité et quelle faculté d’oubli !– te la joues moralisatrice et donneuse de leçon avec tes pairs, toi dont les déclarations économico-philosophiques font espérer que tu te réincarnes handicapée, stupide et pauvre parmi les plus pauvres dans le plus pauvre des pays pauvres, qu’en penses-tu ?
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Vous qui contemplez la plèbe de votre hauteur, manquer de pudeur à ce point, ça vous fait quoi ?
Rien ?
Bah! je m’en doutais.
ECRITS PAS REGARDANTS - PIERRE C.J. VAISSIERE 
Ce qui est terrible dans ce type d’histoires, c’est que celui qui porte le premier coup, quel qu’il soit, grave dans les esprits la certitude (en fait croyance) qu’il s’agit de la vérité. Et les « il n’y a pas de fumée sans feu » y vont si bon train, que, même lavé de tout, la personne accusée restera entachée de ce dont on l’a accusée. Au point que certaines personnes finissent par s’attribuer des méfaits qu’elles n’ont jamais commis.
Porter ce genre de premier coup est une spécialité des jaloux, des faibles, de certains assoiffés de pouvoir, d’idiots en mal de reconnaissance, bref, de pauvres types, et je pèse mes mots.
Et lorsque certains policiers ou gendarmes en mal de promotion ou de reconnaissance tiennent une proie, ils ont vite fait de la transformer en coupable («On en tient un, on ne va pas le lâcher!»). Les médias font le reste. Et pour peu que le système judiciaire décide de ne pas lâcher les représentants de l’ordre, on peut s’attendre à de belles, je veux dire très moches, erreurs judiciaires.
Dans cette histoire d’exhibitionnisme, on peut se demander si l’accusation que la gamine a faite n’a pas été, disons… commanditée. Peut-être inconsciemment (histoires que les gamins se racontent, simple jeu inconscient, besoin d’être reconnu, télé, etc…) mais peut-être bien aussi sciemment par un tiers. Corbeaux et autres prédateurs existent.
J’ai un chien et trois chats, dont 1, c’est sûr qu’il est encore mineur puisqu’il n’a que 6 mois. Je ne veux pas exposer ma vie privée, mais lorsque je sors de ma douche, aussi bizarre que ça paraisse, je suis à poil et pour me rendre de ma douche à ma chambre pour m’habiller, soit le chien, soit les chats me voient nu. Pourraient-ils porter plainte pour attentat à la pudeur, par l’intermédiaire de la SPA, par ex.
Merci de me renseigner, à l’occasion car en allant chez mon avocat pour lui demander ce qu’il en pensait, j’ai sonné, et ne le voyant pas venir ouvrir la porte, j’ai regardé par le trou de la serrure. Je m’inquiétais, en quelque sorte. Vous devinez ce que j’ai vu. Devrais-je porter plainte ? Je lui ai posé la question. J’ai sonné chez lui. Inquiet de ne pas voir sa porte s’ouvrir, j’ai jeté un oeil par le trou de la serrure, et…