Liberté d’expression, langue de bois et foutage de gueule.
Afin de ne pas froisser la communauté juive ou musulmane, les Presses Universitaires d’Oxford banniraient cochons et saucisses des livres pour enfants.
Et les enfants chrétiens, nom de dieu, ils comptent pour du beurre ? Que nos chères têtes blondes (les vrais chrétiens sont blonds) qui passent leur temps à bouquiner découvrent au hasard d’une lecture du merlan frit, du maquereau, de la morue, bref du poisson, voire simplement des oeufs de lump (on dit aussi lompe) ou du caviar (miracle de l’image qui le rend accessible à toutes les bourses) est tout simplement inadmissible. Je ne parle pas des sardines dans cette chanson terrible de Patrick Sébastien, qui devrait être mise à l’index, haut la main, ben tiens ! Ni du 1e avril qu’on devrait purement et simplement supprimer.
Aujourd’hui, quand je pense qu’en cours d’anglais, en 6e, notre prof d’anglais nous faisait répéter « The big pig sit in the dish » jusqu’à ce qu’on le prononce à la perfection ! D’autant que cela se passait dans une école militaire, était-ce digne de la République ? Et connaissant les liens étroits qui ont toujours uni l’église et l’armée, n’était-ce point criminel qu’un tel prof enseigne dans un tel établissement ?
Une manif pour la liberté d’expression s’est encore déroulée dans la capitale. C’est tout simplement honteux et scandaleux, et cela montre bien l’état dans lequel se trouve la France et d’autres pays de cette Europe décidément bien malade. C’est ni au Maghreb, ni au moyen orient, ni dans aucun pays musulman et ni, peut-être- en Israël, que cela risquerait d’avoir lieu. On sait se tenir, là-bas, et sûr qu’Oxford University Press y trouverait son compte ses comptes.