« Dans sa vanité blessée, il éprouvait un véritable désespoir. »
ÉMILE ZOLA, Germinal.
Il neige sur le Lac majeur ; il pleut il mouille, c’est la fête à la grenouille ; il y a du vent dans les voiles ; ça borborygme à Yellowstone ; un orage magnétique va souffler sur la Terre et en éteindre les bougies ; l’astéroïde B52 va percuter la planète : ça tectonise sous nos pieds qui n’y entendent rien ; ça trou-du-cul de l’univers, encule les mouches et se bagarre au sujet du sexe des anges ; ça brandit le sabre et le goupillon ; ça arme la bombinette et affûte l’étoile de David ; ça attend de tremper le croissant vert dans le sang et de lancer l’étoile de la mort ; ça bureaucratise, ça hégémonise, ça totalitarise, ça autocratise, théocratise, oligarchie dans la colle ; ça paupérise, ça déprime, ça rigole pas ; ça prend des airs graves pour énoncer des stupidités ; ça s’enrichit sur le dos des autres, ça pète dans la soie, ça vindicte, ça se plaint, ça se révolte ; ça baisse la tête, ça geint ; ça baîllonne ou ça se baîllonne ; ça se tait, ça se mure, ça se murge, ça n’a pas honte ; ça empeste, ça vomit, ça transpire sueur et haine ; ça se déchire, ça pleure.
Ça se contemple, ça s’enorgueillit, ça se satisfait, ça ordonne, ça obéit, ça moutonne ; ça se rebiffe, ça se biffe, disque rayé ; ça se jette. Ça se high-tech, ça s’épie, s’espionne, dénonce ou se dénonce…
Pendant ce temps, la neige n’a pas cessé de tomber, les rivières cessé de déborder, le vent de déraciner, le feu d’incendier, le déluge de protons d’anihiler des siècles d’avancées technologiques, et Satan de se marrer.
I’m so happy to read this. This is the kind of manual that needs to be given and not the random misinformation that is at the other blogs. Appreciate your sharing this greatest doc.